Distribution : Brad Pitt, Javier Bardem, Damson Idris, Kerry Concon, Kim Bodnia, Tobias Menzies, …
Réalisation : Joseph Kozinski
Sonny Hayes était le prodige de la F1 des années 90 jusqu’à son terrible accident. Trente ans plus tard, devenu un pilote indépendant, il est contacté par Ruben Cervantes, patron d’une écurie en faillite qui le convainc de revenir pour sauver l’équipe et prouver qu’il est toujours le meilleur. Aux côtés de Joshua Pearce, diamant brut prêt à devenir le numéro 1, Sonny réalise vite qu’en F1, son coéquipier est aussi son plus grand rival, que le danger est partout et qu’il risque de tout perdre.
Allociné
Première pensée après le film : la Formule1 s’est offerte une belle publicité de plus de 2 heures. Nom du film, utilisation du logo officiel, tournage sur les circuits officiels, pendant les courses de championnat, belles prises de vues, apparition de personnalités des paddocks, mises en avant via la série Netflix « Formula1 : Drive to survive » (qui suit les coulisses des saisons de F1) aussi bien pilotes que directeurs d’écuries. Certains ont même une ligne de texte. L’organisation a mis le paquet pour ce film.

Sur la forme, on a donc un film avec des prises de vue au plus près de la réalité des pilotes. Pas de plans « drones » qui passent d’une voiture à l’autre, à grand renfort d’effets spéciaux à la Fast & Furious, par exemple. Le mot d’ordre semble, ici, au contraire, avoir été « réalisme ».
La présence de Lewis Hamilton côté production n’est pas anodine : 7 fois champions du monde et toujours en activité.
Le fait d’avoir été tourné en « conditions réelles » (sur les circuits pendant les grands prix) apportent beaucoup.

Autre intérêt : voir les coulisses des écuries : simulateur très haute performance, travail en soufflerie, … Bref une part de toute la technologie qui est déployée pour gratter des dixièmes ou des centièmes de secondes au tour, qui feront la différence au classement.
Ainsi que les réunions stratégiques d’avant course ou l’adaptation des stratégies en course. Aspect qui n’était pas mis en avant dans la seule saison de la série Netflix que j’ai regardée. Mais il est entendable de ne pas vouloir partager tous ses secrets dans une série documentaire.

Côté scénario, on reste sur une histoire sans grande surprise, dans l’univers du sport. Un classique du classique pour les films de sport : le jeune loup qui se croit meilleur que le vieux briscard, et celui-ci avec toute son expérience et sa sagesse vient le remettre à sa place et le faire grandir dans sa discipline.